Tout savoir sur Arcachon : Les secrets cachés !

ARCACHON c’est :

-Une commune qui a été créée par Napoléon III, le 2 mai 1857.

-Une superficie de 7.56 km2

-Habitant à l’année : 11 603

-En période estivale : 60 000 séjournant !

-Nombre de nuitées de mai à septembre : 6.6 millions

-Une destination plutôt familiale

-Pistes cyclables : 22 km

-Plages : 7 km de sable fin (plage de la pointe de l’Aiguillon, des abatilles, d’Eyrac, de Pereire, des Arbousier, plage centrale et du Mouleau)

-Climat : Moyenne annuelle 13°C

-Cumul de précipitation annuelle : 943 mm

-Nombre de jour de pluie en janvier : 12.7 J

-Nombre de jour de pluie en juillet : 6.7 J

-Nombre de jour avec une température inférieur à -5° : 1.7 J

– Nombre de jour avec une température supérieur à 30° : 6 J

-Emploi : le poids du tourisme est de 12.5 %

-Une augmentation depuis 4 ans de l’activité touristique

Que faire à Arcachon :

-Visite de la source des abatilles

La source d’eau minérale naturelle la plus profonde de France.

C’est en cherchant du pétrole qu’un ingénieur breton, Louis Le marié, tombe en 1923 sur une source d’eau chaude à 25°. En 1925. Cette eau fut déclarée eau de santé par l’Académie de médecine et par l’État, en vertu de ses effets sur les rhumatismes et sur l’insuffisance rénale. De 1928 à 1964. Cette eau fut à l’origine de la construction d’un établissement thermal. La source des abattis existe toujours et se visite sur réservation. La visite permet de comprendre de façon très intéressante les différentes étapes de production (le captage, la création de bouteilles sur le site, l’embouteillage …) de cette eau minérale naturelle qui provient du Massif central.

L’eau minérale des Abatilles, une des rares eaux à zéro nitrate, traverse les couches successives de roches, de sable et d’argile pour surgir à la surface, sans excès de minéraux. Elle est puisée à 472 mètres de profondeur, ce qui en fait la source la plus profonde de France. Elle jaillit à 8 mètres du sol avec un débit de 70 000 litres par heure.

La visite se poursuit par un petit musée consacré à l’histoire de la source, son évolution, son exploitation et sa transformation depuis sa découverte. Elle se termine dans le parc autour du petit KIOSQUE art déco coloré appelé “La Buvette“ pour une dégustation d’eau.

Ouvert chaque été en juillet, août de 10h à 12h30.

Réservation à l’Office du tourisme d’Arcachon pour Visiter la source.

La passerelle Saint Paul et Observatoire Sainte Cécile.

À quelques mètres du parc Mauresque, la passerelle Métallique Saint Paul, longue de 32 mètres enjambe l’allée Emile Pereire en reliant les dunes Saint Paul et Sainte Cécile. À son extrémité, installé sur un promontoire, se trouve l’Observatoire sainte d’où la vue par beau temps est splendide.

S’il incontestables que c’est Paul Régnault, le neveu des frères Pereire, qui a conçu les plans de la ville d’hiver d’Arcachon avec des réalisations multiples (les plans de casino Mauresque le Buffet chinois, le Grand Hôtel et de très nombreuses villas,etc..) Ces deux ouvrages sont régulièrement attribués depuis leur construction en 1862-1863 à Gustave Eiffel.

Tour métallique de 15 mètres de haut, une fois en haut, vous aurez la plus belle vue du bassin.

L’accès se fait par un escalier en colimaçon qui tient par des câbles, attention ça bouge !!

Pas plus de 8 personnes sur l’observatoire.

L’ascension est gratuite !!

Balades

De multiples balades à pied ou à bicyclette permettent de pénétrer au cœur des quartiers arcachonnais, d’en apprécier le charme, l’architecture étonnante, la vie.

En partant du port de pêche, longez le quai patrimoine permet de découvrir des embarcations traditionnelles du bassin (des bacs à voile, des pinasses etc …) Vous pousuivrez votre balade sur la piste pédestre en bois de la plage d’Eyrac et admirer les villas, rejoindre le monument aux morts, Arpenter le boulevard Deganne d’est en ouest, parcourir le boulevard de l’océan à l’ouest de la ville d’été, c’est remonter une voix aristocratique jusqu’à évoquer les Pereire et que dire d’une promenade au Moulleau pour rêver devant les villas.

Vous pouvez continuer par une croisière sur le bassin.

Embarquons donc à Arcachon pour faire une visite du bassin d’Arcachon et contempler un univers sauvage mi terre, mi eau, refuge de nombreuses espèces d’oiseaux, admirer les emblématiques cabanes Tchanquées, sillonner les 100 hectares de parc à huîtres, longer les villages ostréicoles de la presqu, île du Cap-Ferret, aller jusqu’au portes de l’océan près de la dune du pilat et du banc d’arguin, un sanctuaire pour les oiseaux migrateurs, et longez tout le front de mer Arcachonnais.

Visite de la ville d’hiver

La ville d’hiver est un monde en soi. Sa visite justifie à elle seule une journée de découverte et le promeneur curieux a la possibilité de déambuler, un guide à la main, ou de suivre une visite guidée comme en propose l’office du tourisme.

Cela dit, rien n’interdit une petite balade coquine à la découverte de maisons dont le seul intérêt dans leur ancien statut de résidences “particulières“. Il faut avoir à l’esprit qu’avant la loi dite de Marthe Richard, en 1946, les bordels, pour appeler les choses par leur nom, étaient tout à fait légaux.

Empreintes de pied de 13 skippers

Juste à côté du kiosque, à l’entrée de la jetée Thiers, à l’instar des étoiles du Walk of Fame de Hollywood, des moulages en bronze du pied droit de 13 navigateurs qui ont tous connu leur heure de gloire, ont été scellés sur le sol.

Depuis 1995, on peut ainsi voir les empreintes de pieds de Catherine Chabaud, la seule femme, de Pascal Bidégorrye, de Mike Birch, de Gérard d’Aboville, de Yves Parlier, d’Olivier de Kersauson, de Titouan Lamazou, de Bourgnon, de Lalou Roucayrol et de Marc Thiercelin.

Réalisé par Jacques Aulonié, ces moulages rendent à la fois hommage à des navigateurs exceptionnels mais soulignent aussi la fusion de la ville d’Arcachon avec le monde de la mer.

Le petit orteil de Tabarly !!

Éric Tabarly est sans doute l’un des navigateurs les plus mythiques de l’histoire. Penchez-vous sur la dalle qui lui est dévolue et observez-la attentivement. Vous constaterez rapidement qu’il manque à l’empreinte de son pied droit, l’exterius, c’est-à-dire le petit orteil. Erreur du moulage où bizarrerie anatomique avérée ? Quelle que soit la réponse, elle ne l’aura en tout cas pas empêché de devenir une légende.

Le monument des péris en mer

Amer planté à l’entrée du port d’Arcachon, le monument des péris en mer rappelle le lourd tribut payé à l’océan par la population maritime d’Arcachon et du bassin, en temps de paix comme en temps de guerre.

Ce mémorial, initialement modeste et voulu dès 1956 par Henri Colombet, curé de la paroisse maritime de Saint Ferdinand, devait permettre de ne pas oublier les tragédies de février et août 1942 (chalutiers victime de mitraillages et de mines.)

Les quêtes ne suffisant pas, un comité fut constitué pour qu’il voit le jour, le projet devint rapidement municipal, manqua de s’enliser, prit de l’ampleur et fut détourné de son objectif premier : pour la municipalité de Lucien Garcia, il convenait désormais de rendre hommage à tous les marins “arcachonnais“ péris en mer depuis les origines d’Arcachon et au-delà des circonstances, du grand malheur au temps présent.

 Une décennie va s’écouler. À partir du 24 juillet 1967 sur le Terre-plein terminal de la Jetée Nord du port (aujourd’hui Quai Goslar), le sculpteur Claude Bouscau met en place le Mémorial qui n’est inauguré qu’un an plus tard, le 28 juillet 1968.

Haut de 6m75, d’une beauté dépouillée et symbolique, le monument se composé d’une croix de granit figurant une ancre marine au pied de laquelle, telle la vierge au soir de la Crucifixion, une femme pleure un marin disparu.

Le port d’Arcachon, pêche et plaisance

Lorsque le site arcachonnais s’ouvre au monde extérieur en 1823, grâce au bain de mer, son rivage est depuis longtemps investi par les pêcheurs qui y plantent leurs huttes. Quelque 20 ans plus tard, ils doivent partager les eaux du bassin avec les premiers plaisanciers, pour la plupart Yachtmen Bordelais. Ainsi commence une cohabitation, parfois difficile, qu’illustre le port actuel d’Arcachon.

Allez flâner sur le port pour voir les bateaux traditionnels…

Vous pouvez également visiter la criée d’Arcachon, assister à l’arrivée des navires de pêche, au débarquement et à la vente aux enchères de leur poissons, une visite vraiment sympa à faire.

Suite de la visite :

-A la jetée d’Eyrac, le tour de manège pour les enfants “ le carrousel »  manège traditionnel avec vue sur le bassin, qui est implanté à Arcachon depuis 1995.

-Le Casino, implanté depuis 1903 est un établissement de jeux se trouvant sur le boulevard de la plage, sur le front de mer Arcachonnais

-Le Marché municipal d’Arcachon, situé en plein centre-ville, vous offrira un rendez-vous plein de saveurs. Allez-y sans modération !!!

-La ville d’été, situé sur le front de mer, est un endroit très fréquenté et très animé, on y retrouve beaucoup d’hôtels, bars, restaurants et commerces, elle réunit la jetée Thiers et la jetée d’Eyrac, le point de départ en bateau pour une visite sur le bassin d’Arcachon.

-Puis la ville d’Automne pour son port de plaisance, son quartier de l’Aiguillon et de Saint Ferdinand puis la ville de Printemps, pour son quartier des Abatilles et de Pereire, ou il est bon de se promener…

-Le parc Mauresque, avec son ascenseur, venez visiter ce parc verdoyant d’où l’on peut contempler le bassin et la ville d’Arcachon.

Petites histoires d’Arcachon

Médecine et chemin de fer :

La mode médicale des bains de mer est à l’origine de la naissance d’Arcachon et XIXe siècle. Sous l’impulsion des Frères Pereire, l’arrivée du chemin de fer et la création de la ville d’hiver en furent une destination prisée des curistes aisés puis des touristes.

La gare d’Arcachon en 1920 :

La voiture n’est pas encore dans chaque foyer, la population utilise encore largement les fiacres et les calèches.

Bains de mer :

Au début du XIXe siècle, l’eau de mer était considérée comme un remède contre à peu près tout ! On en faisait des piqûres, on la buvait… Mais d’après les médecins de l’époque, la meilleure façon de profiter de ses bienfaits était de prendre des bains d’eau de mer chaude. Plusieurs établissements de bains ouvriront alors au bord du bassin.

Naissance d’Arcachon :

En 1823, François Legallais construisit l’hôtel Bel-Air dans le quartier désert d’Eyrac. Cet établissement possédait des cabanes fixes ou à roulettes et fournissait les costumes adéquats pour profiter des bains de mer en ménageant la pudeur de l’époque. Très rapidement d’autres hôtels, puis des résidences particulières furent bâties sur l’étroite bande de terrain entre la plage et la dune, formant le front de mer de la future Arcachon.

Le train :

En 1852, les Frères Pereire, riches banquiers propriétaires de la compagnie des chemins de fer du Midi, rachetèrent la ligne, Bordeaux-La Teste. Ils la prolongèrent en 1857 jusqu’à Arcachon qui devient une commune autonome, indépendante de La Teste. À partir de cette date, les baigneurs affluèrent par milliers.

Château Deganne :

En 1853, Adalbert Deganne, jeune ingénieur travaillant pour la compagnie des chemins de fer du Midi, se fait construire au bord de la plage, une splendide demeure. Cet édifice est la copie d’un château bâti quelques années auparavant dans le nord de la France ! Il abrite aujourd’hui le casino d’Arcachon ainsi que le palais des congrès.

Bout du monde :

Avant l’implantation du chemin de fer, Bordeaux-La teste en 1841, les voyageurs mettaient une dizaine d’heures en diligence ! Il partait de Bordeaux en fin d’après-midi, dormait à Croix d’Hins, repartaient à 3h du matin, franchissaient l’Eyre à gué et arrivaient à La Teste en fin de matinée. Le train, appelé train de plaisir, a permis de faire le trajet en seulement 2h.

Sanatorium :

La douceur du climat, l’hiver et l’air balsamique donnèrent l’idée aux frères Pereire de construire un ensemble de villas sur la dune située derrière le front de mer d’Arcachon. Des médecins dessinèrent le plan des rues afin d’éviter les courants d’air. Aux maisons destinées à accueillir les malades souffrant de la tuberculose s’ajoutèrent rapidement de riches résidences privées.

Ville d’hiver :

L’architecture des villas est caractéristiques : absolument tous les styles s’y mêlent avec de grands balcons pour profiter du bon air ! Des maisons à l’allure orientale, des tours gothiques ou encore des chalets de type alpins entouraient le casino Mauresque (détruit par un incendie en 1977) et son parc. Tout était mis en œuvre pour que la riche bourgeoisie y séjournât avec plaisir. Depuis les années 1930, la vocation médicale de la ville d’hiver a totalement disparu.

Gustave Eiffel :

Après celle du pont de chemin de fer à Bordeaux, le jeune ingénieur participa à la création entre deux dunes, de la passerelle Métallique Saint Paul, puis de l’Observatoire sainte Cécile, (25 M de haut). Érigé au sommet d’une dune, ce dernier offre un magnifique point de vue à 72 M au-dessus du niveau de la mer.

Buffet chinois :

Édifié en même temps et en face de la gare en 1864, ce restaurant avait pour but d’impressionner les voyageurs arrivant à Arcachon. Il possédait quatres étages et mesurait 40 M de long sur 20 M de large. Mais cette démesure lui a été fatale. Il fut détruit en 1882 car il n’était pas rentable…

Ski sur grépin :

Il a été possible de pratiquer le skieur Arcachon, descente, slalom et même saut à ski ! La piste de aiguilles de Pin a accueilli de grands champions et des compétitions officielles de la Fédération française de ski.

Sissi au grand hôtel :

L’Impératrice Élisabeth de Wittelsbach, Sissi, et bienvenue à Arcachon au cours d’un de ses périples à la recherche de délassement loin de la Cour d’Autriche. Il faut reconnaître que son passage, du 29 août au 04 septembre 1880, a été plutôt insignifiant, mais il a pris une valeur légendaire au fil des ans.

Un avion à la mer (Trou Saint Yves entre la jetée de la chapelle et la Villa éponyme) :

Les dizaines de milliers de plaisanciers et de passagers des navettes maritimes qui passent chaque été au large de la jetée de la chapelle, survole… un avion. Un mystère de l’armée de l’air, qui gît dans une des fosses les plus profondes du bassin, à une trentaine de mètres sous la surface de l’eau. Mais l’ancien engin volant repose en compagnie de bien d’autres épaves.

La Vierge enceinte au Moulleau :

L’Église du Moulleau est tout entière dédiée à Marie, du fait de la présence d’un ancien monastère dominicain. Elle doit son nom à sa position dominante par rapport à l’entrée des passes Bassin. Le sanctuaire est devenu le centre d’une dévolution particulière de la part des marins pêcheurs. Ceci invoquaient Marie avant d’affronter les dangers des passes.

Et bien d’autres encore …